historique du club

Depuis 1949, sous l’impulsion de la famille Rameaux, la pratique du Handball de haut-niveaux à Besançon était une évidence.

 

Des années en première division nationale ont permis d’accueillir à Isembart, puis à Arènes et enfin au Palais des Sports, tous les meilleurs clubs français;

En parallèle, finale de championnats de France et rencontres des championnats du monde organisées aussi au Palais des Sports avaient fait connaitre Besançon dans la France entière.

En 1969-1970, l’équipe du « H » vieillissante était rétrogradée, alors que les jeunes talents restaient sur la touche. Ceux-ci décidaient de quitter leur mentor et de fonder un nouveaux club : l’Entente Sportive de Besançon.

Aussitôt, les filles emboîtent le pas et passent en totalité au nouveau club. on retrouve alors un effectif expérimenté qui a déjà gouté à la première division nationale.

Cinq ascensions consécutives en 5 ans vont ramener le club bisontin en première division (N1 de l’époque). C’est qu’entre-temps, une nouvelle génération a rejoint le club.

Pas d’entraîneur officiel, mais toutes les bonnes volontés rassemblées pour un objectif : Avancer ! Cette époque servira constamment de point de référence au club. Ainsi, la fin de la saison 73-74 reste-t-elle dans les mémoires comme l’exemple type des qualités morales développées au sein du club.

– Un match aller en barrage d’accession à Cannes, ou l’équipe méconnaissable subit un passif de 10 buts;
– Un retour au Palais, avec un public des grands soirs et une course poursuite étourdissante où le retard est presque comblé (+9).
– Ce qui oblige un aller et retour à Gonfreville où l’ESB se qualifie d’un seul but pour l’élite nationale.

 

Curieusement, tant en filles qu’en garçons, après un départ canon, on va s’essouffler.

 

Chez les garçons, les anciens qui ont porté le club au plus haut niveau, vont se retirer progressivement de la scène. Leurs successeurs de parviennent pas à se maintenir en première division, et chaque accession est suivie d’une brutale rétrogradation.

C’est vrai avec les montées de 74, 77 et 80 (notamment avec un titre de champion de France de deuxième division) et c’est tout aussi vrai en 75, 78 et 81 avec chaque fois des retours à la case départ, malgré les efforts immenses, et sur de minces écarts par rapport aux maintenus.

Toute cette époque est marquée par l’esprit de corps manifesté, une équipe de joueurs du cru soudés, enthousiastes et déterminés.

On ne pense plus vraiment à la première division. Les montées et descentes successives ont usées les dirigeants et les joueurs.

L’avenir passe donc par la stabilité au 2e niveau national, en espérant mieux à un horizon indéterminé. C’est ce que le club réussit au cours de la deuxième décennie de son existence, que la FFHB propose cette compétition N2 à deux poules, ou à une seule, que ce championnat s’appelle N1B ou N2.

 

Les garçons sont descendus en N3. Il faut rebondir. C’est le moment ou la section féminine quitte le navire pour vivre sa vie. Une époque douloureuse pour le club et un nouveau sigle : l’ESBM.

 

Mais les bonnes volontés se regroupent. Et un nouveau cycle commence. De N3 en 92, le club passe en N1 fédérale (93), et en D2 (95), suivant les nouvelles appellations de la Fédé.

En 1996, L’ESB est à nouveau champion de France de D2 et accède encore une fois à la D1.

Mais le club n’est pas prêt à relever ce énième défi, et il faut se résigner à rejoindre la D2. Le club va s’y maintenir 6 années.

Certes, notre club ne côtoie plus les sommets. La professionnalisation du Handball a changé la donne et il ne suffit plus de cohésion, de courage, de toutes ces vertus qui ont fait l’ESB.

Il faut désormais beaucoup d’argent pour atteindre le sommet de la pyramide.
Après des essais de retours au premier plan, avec des conséquences financières désastreuses, les nouveaux dirigeants ont fixés un cap moins ambitieux et plus sûr.
L’équipe première navigue entre la N1 et la D2, il s’agit maintenant de l’asseoir au 2e niveaux français (en espérant mieux plus tard !).

La solution, outre l’apport de joueurs confirmés, reste la formation de jeunes du club ou des environs, et la réussite de l’amalgame entre ces deux courants. C’est pourquoi, au cours de la décennie, la liste des équipiers premiers s’est considérablement rallongée.

La commission du comité tient tout particulièrement à remercier tous ceux qui, au cours de toutes ces années, ont soutenu avec constance les activités de notre association, et en particulier :

  • Messieurs les maires de la Ville de Besançon
  • Messieurs les présidents du Conseil Général du Département Doubs
  • Madame et Messieurs les présidents du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté
  • Mesdames et Messieurs les nombreux chefs d’entreprises, qui ont apporté une aide efficace, et ont permis à notre action sportive et sociale auprès des jeunes qui se sont engagés à nos côtés.